Notre nouvel outil de RAPPORT revient sur les notions derrière les mesures de la performance et de l’engagement grâce à la refonte de ses classements par Top et sa classification transverse des interactions multi-réseaux sociaux.

Comme nous vous l’annoncions tout récemment, nous venons de faire évoluer l’une de nos fonctionnalités obsolescente en un nouvel outil de RAPPORT, afin de vous permettre de consulter sur les périodes de vos choix les Top Audiences, Top Contenus ou Top Profils concernant l’ensemble des réseaux sociaux que vous gérez au travers d’Over-Graph.

Cette refonte nous a ainsi permis, en isolant les fonctionnalités des tableaux de classements (Top), de proposer une réelle vue transversale sur l’ensemble des principaux indicateurs liés à l’utilisation des Réseaux Sociaux.
Ces indicateurs sont alors rapportés sous les angles de la performance et de la progression afin de vous aider simplement à identifier le meilleur dans la qualité et par delà les quantités.

L’occasion pour nous de revenir sur quelques notions théoriques et quelques biais que nous avons dû faire également afin de donner les moyens d’une lecture transverse à tous les réseaux sociaux et représentable d’un point de vue global.

Reprenons alors la démarche depuis le début, avec un petit détour sur l’Analyse des Réseaux Sociaux dans une logique de graphes et ce que nous en tirons chez Over-Graph :

 

 


 

1/ Comprendre les nœuds et liens qui relient les “choses

Quand nous parlons de la gestion et de l’activité issue des réseaux sociaux, nous partons initialement de l’Identité et du Message que vous DIFFUSEZ jour après jour vers vos CommunautésSine qua non.
Puis nous observons les relations entre le Message perçu par les membres de celles-ci et plus largement votre Audience potentielle, où s’opère alors un certain nombre d’interactions plus ou moins normées.
Ces interactions vont alors des Mentions J’aime, en passant par les Commentaires et Réponses qui découlent de la Conversation et auxquels vous RÉPONDEZ pour entretenir celles-ci, jusqu’à l’adhésion au point de partager ce Message et augmenter sa visibilité par l’effet structurel et viral des réseaux sociaux.

Il ne s’agit en somme que de la diversité et multiplicité des liens qui relient les uns et les autres dans un environnement complexe et riche en interactions, puisque proposés par chacun de ces réseaux sous forme d’expériences personnalisées en permanente évolution, tout en usant de codes et standards pour les rendre plus accessibles.

De là est venu le travail de recherche et d’analyse des réseaux sociaux, utilisé en tant que nouvelle méthodologie d’étude des communautés en ligne afin de mettre en valeur ce qui contribue aux efforts de communication de chaque Identité ayant un message à exprimer.

L’ambition d’Over-Graph par rapport à tout ceci est de se positionner par dessus tous ces Graphes (schématiquement, ces ensembles de noeuds et de liens interconnectés entre eux ou non) afin d’offrir des outils adaptés et un point de vue plus global sur l’ensemble des activités, qu’il s’agisse du Social Graph de Facebook, de l’Interest Graph de Twitter ou de l’Economic Graph de Linkedin.
Le Knowledge Graph de Google nous échappant encore un peu, question d’alphabétisation…

 

2/ Percevoir les forces et dynamiques entre les “choses

Quand nous parlons de mesurer les performances et l’engagement, nous faisons référence à cette capacité à interpréter le plus justement les indicateurs permettant d’évaluer si cette raison d’être et de s’exprimer au travers des réseaux sociaux créé du sens par rapport à ses objectifs et activités de communication.
Car il s’agit en effet d’exister grâce aux interactions qui se construisent entre l’
Identité (profils), le Message (contenus), et l’Audience (communautés ++).
Compte tenu des nombres et volumes d’interactions existants au travers de chaque expérience proposée par les réseaux sociaux aux internautes du monde entier, il est donc nécessaire de hiérarchiser et formaliser un cadre pour interpréter d’un point de vue macro / global ces rapports et relations entre tous les constituants de chaque réseau.

Et pour ceci, il est intéressant de se rapprocher des travaux de Mark Granovetter, l’un des principaux représentant de la sociologie des réseaux sociaux et ce notamment pour son apport sur la théorie de la force des liens faibles et de la diffusion d’une information dans une communauté.

Ses recherches relèvent les dynamiques existantes, parfois paradoxales ou complémentaires, entre les liens faibles (relations occasionnelles qui, dans le volume, permettent de diversifier et étendre les réseaux / communautés vers de nouveaux liens forts potentiels), les liens forts (proximité forte, relation soutenue et fréquente conduisant potentiellement à une fragmentation de l’ensemble social / communauté) et les liens absents (soit l’absence d’interaction ou n’entraînant pas spécialement d’échanges significatifs).

Nous nous sommes ainsi inspirés de tout ceci pour regrouper les interactions de chaque réseau social en fonction d’une certaine “force”, vecteur d’une dynamique spécifique par rapport au fonctionnement propre de chaque expérience, et permettant de diffuser l’information au travers des différents canaux de communication.

L’ensemble des interactions que nous mesurons et restituons d’un point de vue global sont donc hierarchisées en fonction du ce que coûte cette interaction à un membre d’une communauté par rapport à ce que cela rapporte en terme de visibilité, qualité, efficacité pour la représentation et l’animation d’une Identité.

  • Interactions faibles → ce sont les actions les plus “simples” à susciter et les plus couramment observées, partant du simple clic sur un contenu au clic sur un bouton like, évaluées pour leur potentiel d’Acclamation, c’est-à-dire leur capacité à manifester collectivement une forme (relativement passive) d’approbation publique ;
  • Interactions medium → ce sont les actions qui génèrent le plus d’échanges (relativement actifs puisque réciproques), qui crééent de la discussion au travers des commentaires et réponses et sont évaluées pour le potentiel de Conversation ;
  • Interactions fortes → ce sont les actions qui engagent le plus les membres d’une communauté en se portant relais de l’information. En contribuant à diffuser / partager plus largement le Message, elles sont évaluées pour leur potentiel d’Amplification ;

 

3/ Représenter du général au particulier ces “choses

Ainsi, en partant de ce modèle de classification des interactions en terme d’engagement, il est possible de représenter et mesurer les progrès et performances des Profils et Contenus les plus engageants et des Audiences les plus engagées d’un point de vue global en sommant l’intégralité des Interactions sur l’ensemble des Profils issus des différents Réseaux Sociaux gérés. Puis, de rentrer dans le détail pour observer les différences plus spécifiques entre chacune de vos communautés et apprécier si cela correspond à vos attentes.

Ci-dessous, le détail non exhaustif de cette classification, du global au spécifique par rapport à une sélection des principaux Réseaux :

Interactions faibles, vecteurs d’acclamation :

  •  — Mentions J’aime
  •  — Favoris
  •  — J’aime / Clicks
  •  — J’aime
  •  — J’aime
  •  — Vues / J’aime / Je n’aime pas
  •  — +1’s

Interactions medium, vecteurs de conversation :

  •  — Commentaires / Réponses
  •  — Réponses / Mentions directes
  •  — Commentaires
  •  — Commentaires
  •  — Commentaires
  •  — Commentaires
  •  — Commentaires

Interactions fortes, vecteurs d’amplification :

  •  — Partages, publications sur la page
  •  — Retweets et Mentions
  •  — Partages
  •  — Partages via Mentions
  •  — Repins
  •  — Partages
  •  — Partages

Et voici comment tout ceci se traduit dans le nouvel outil de RAPPORT qui gère déjà cette vision macro des interactions en simultané pour  FacebookTwitter,  Linkedin, et  Instagram tout en étant prêt pour accueillir tous les autres.

Une démonstration valant mieux que 1000 mots ou 1 image, nous vous invitons à découvrir par vous même ces rapports sur vos progrès et trier par vous-même vos classements en fonction de ce qui vous intéressent le plus.

Article publié par Pierre Bellet dans SocialMedia

le 9 septembre 2015